telemedecine

Cela peut sembler un peu ridicule mais un téléphone avec un patient, c’est déjà de la télémédecine. Vous devez donc savoir si cette pratique est légale, quelles sont les bonnes pratiques et comment facturer.

Mais d’ailleurs, que sait-on des consultations téléphoniques ? Sont-elles sûres ? Surchargent-elles les médecins ? Provoquent-elles une augmentation des visites au cabinet ? Vous en saurez plus en lisant l’article Télémédecine : les consultations téléphoniques sont-elles dangereuses?

Pour connaître les exigences liées à l’utilisation du courrier électronique, lisez l’article Utilisation du courrier électronique en médecine générale : recommandations pratiques publié dans la Revue médicale suisse contient des recommandations spécifiques au courrier électronique. Vous y découvrirez les avantages et désavantages de l’utilisation du courriel en médecine mais aussi des “recommandations relatives à l’utilisation du courriel avec les patients” (confidentialité et sécurité, délais de réponse, qualité de la communication). 

HIN propose une solution pour envoyer des e-mails sécurisés aux patients. Comme l’écrit HIN sur son site “lorsque des e-mails sont échangés entre deux adresses e-mail HIN, ils sont automatiquement envoyés de manière conforme à la protection des données. Mais votre abonnement HIN vous permet également d’envoyer des e-mails cryptés à des destinataires sans raccordement HIN – par exemple à des patients”. Vous pourrez en savoir plus sur le site HIN où vous verrez que pour que le destinataire puisse lire vos courriels, il doit s’inscrire une seule fois avec son numéro de téléphone portable. Un code lui est ensuite envoyé par SMS. Une fois qu’il a saisi ce code, il peut lire vos mails, et même y répondre, de manière sécurisée.

Même si la grande majorité des professionnels n’utilise pas cette forme de téléconsultation, elle doit être encouragée. Par rapport au téléphone, l’image est un plus indéniable, ne serait-ce que pour accèder au langage corporel du patient. Si vous faites des vidéoconsultations,  liste sur ce site la rubrique Que dit la loi?, le chapitre les bonnes pratiques et bien sûr celui sur la facturation. 

Vous trouverez dans la rubrique Vidéoconsultations, quelle solution choisir? quelques pistes qui devraient vous permettre de choisir la solution vidéo qui correspond à vos besoins. 

L’université d’Oxford a publié des recommandations spécifiques pour la vidéoconsultation. Même si ce document a été élaboré durant la pandémie de Covid-19 et qu’il y est plusieurs fait référence, ces recommandations sont utiles également hors période de pandémie: Consultations vidéo : informations pour les médecins en cabinet.

Les ordonnances médicales par fax, c’est illégal. Par WhatsApp aussi 😉

Seules les ordonnances papier ou signée électroniquement sont acceptées. Cette pratique est en place depuis 2020, depuis l’entrée en vigueur de l’article 51 de l’ordonnance fédérale sur les médicaments.

L’objectif est de sécuriser l’envoi des ordonnances électroniques. Le médecin peut envoyer l’ordonnance directement à la pharmacie par voie électronique, avec une signature numérique qui doit respecter plusieurs critères:

• L’authenticité : il faut pouvoir identifier clairement le prescripteur, grâce à une signature électronique « qualifiée ».
• L’intégrité des données : vérifier que l’ordonnance n’a pas été modifiée.
• La confidentialité : notamment empêcher que l’ordonnance soit utilisée plusieurs fois » dans des pharmacies différentes.

Vous trouverez plus d’informations sur la signature électronique sur le site de l’Office fédéral de la communication et sur la page Service E-Ordonnance Suisse du site HIN.

Un article publié en novembre 2022 dans le Bulletin des médecins suisses nous apprend que « la FMH et pharmaSuisse préparent une solution d’ordonnance électronique conforme à la loi, applicable au niveau suisse, sécurisée, infalsifiable et utilisable dans toutes les pharmacies. L’objectif est d’établir une solution conviviale pour les patients, les médecins et les pharmaciens ». A suivre…